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Comment ?
Dans un fauteuil, assis aux premières loges !
... oui, mais l'apéritif et les petits-fours, c'est en option ...
Introduction

... Mesdames et Messieurs, le pilote vous souhaite la bienvenue à bord de notre "Ozone Magnum 2006", pour ce vol à destination de l'atéro le plus propice. Les conditions météo sont optimales et nous devrions rejoindre notre destination dans le laps de temps fixé lors de votre embarquement. La visibilité au décollage est excellente et la température au sol, de saison. Vous êtes priés de garder les yeux ouverts pendant toute la durée du décollage et regarder où vous mettez les pieds. Nous vous rappelons que l'usage d'appareils électroniques et vivement conseillé pendant le vol, mais formellement interdit pendant les phases de décollage et d'atterrissage. Pour votre sécurité, nous vous prions de respecter les consignes communiquées à l'embarquement et de continuer à respirer naturellement. Nous vous recommandons de laisser votre ceinture de sécurité fermée pendant toute la durée du vol, et ce, jusqu'au retour sur le plancher des vaches. Vous trouverez ci-dessous, les équipements nécessaires et un récapitualtif des consignes de vol pour vous assurer un maximum de plaisir. Relaxez-vous et ouvrez grand vos mirettes ! D'avance, nous vous remercions d'avoir choisi "Fly & Surf" et nous réjouissons de vous revoir à bord de l'un de nos coussins volants ...

 

 

L'équipement
... l'une des clefs pour se garantir un max de plaisir ...

Nous vous conseillons de vous vêtir chaudement, car nous volons à une vitesse moyenne de 30 à 40 km/h et le but étant de prendre des ascendances, il fait toujours plus froid en altitude. De plus, la position, assis "aux premières loges", associée à l'inactivité physique, peut augmenter rapidement la sensation de froid et gâcher un vol, génial en perspective. En conséquence, nous recommandons à nos passagers de bien s'habiller et disposer des accessoires suivants :

- Veste coupe-vent et pullover (printemps-hiver)
- Pantalon (le short, éventuellement en été)
- Paire de gants
- Lunettes de soleil
- Chaussures de marche ou baskets montantes
- Papiers d'identité
- Clef USB (pour récupérer les images et films)

Nous mettons à disposition le casque de sécurité (4 tailles disponibles) et une combinaison en cas de besoins (taille L).

 

 

Les dix commandements
... du parfait passager ...

... un, tu écouteras
... deux, tu marcheras
... trois, tu accéléreras
... quatre, tu t'assiéras
... cinq, tu te pencheras
... six, tu piloteras
... sept, tu t'éclateras
... huit, tu te relèveras
... neuf, tu te poseras
... et dix, tu payeras

 

 

Le décollage
... trois, deux, un, partez, feu ! ...

Certainement, la partie la plus délicate du vol en parapente !
C'est dans cette phase que le passager est le plus actif. La coordination entre le pilote et son passager doit être parfaite ou presque, l'enchainement des mouvements, le plus fluide possible, sans à-coup, ni heurt. Après avoir déplier son aile, démélé les suspentes, contrôlé son matériel et s'être équipé en conséquence, le pilote règle la sellette de son passager et boucle les points d'attache.

(...un, tu écouteras) Il lui explique ensuite la procédure de décollage qui se déroule normalement en trois actes; il explique aussi les solutions à prendre en cas d'arrêt obligatoire de la phase de décollage. Une petite simulation, sans l'aile, est faite pour que le passager puisse se familiariser avec les sensations qu'il va ressentir dans un premier temps.

Dans le cas d'un décollage conventionnel, face à la pente :

1. Gonflage de l'aile : (...deux, tu marcheras) le pilote et le passager avance en marchant dans le sens de la pente, afin de gonfler l'aile ; l'action est plus ou moins rapide en fonction de la force du vent soufflant de face.

2. Contrôle de l'aile : le pilote freine la montée de l'aile pour l'immobiliser un court instant au-dessus de la tête, afin de contrôler si toutes les suspentes sont bien démêlées.

3. Accélération : (...trois, tu accéléreras) si le contrôle est positif, le pilote indique à son passager d'accélérer la marche jusqu'à l'envol ; la course d'élan sera fonction de la force du vent de face et de la déclivité du terrain (plus le vent est fort et plus le terrain est pentu, moins la course sera longue et rapide). Avec un vent de 10 km/h, il n'est presque plus nécessaire de courir !

(...quatre, tu t'assiéras) Une fois en l'air, pilote, puis passager se caleront dans leur sellette pour la suite du vol.

 

 

Le vol
... c'est la folie ! ...

Piloter un parapente exige un minimum d'efforts physiques. Le pilote averti ne se sert pas uniquement de ses bras pour manoeuvrer son aile, mais aussi de son corps, afin d'exercer des pressions sur les parties de l'aile. Ainsi, lorsque l'on engage des virages, le déplacement des appuis dans la sellette aide beaucoup à la conduite et permet un meilleur rendement.

(... cinq, tu te pencheras) En conséquence, la participation active du passager est souvent la bienvenue, pour ne pas dire nécessaire. Cette participation n'est pas vraiement contraignante, mais elle donne au passager la sensation de prendre part au pilotage en attendant de pouvoir prendre les commandes.

(... six, tu piloteras) Si les conditions sont réunies et si le passager le désire, celui-ci pourra prendre les commandes et ressentir la finesse du pilotage d'un engin se mouvant dans un élément invisible. Il appréciera la complexité de ce sport, mariant précision du mouvement et observation des éléments naturels.

(... sept, tu t'éclateras) Après avoir rempli la carte de son dernier appareil photo numérique, pris un vrai bol d'air, ressenti les joies et les angoisses du pilotage, observé la planète comme les oiseaux, s'être rendu compte que voler n'est pas si compliqué que ça, le pilote proposera quelques manoeuvres engagées offrant un surcroît de sensations ou un plané tranquille jusqu'à l'atterrissage.

 

 

L'atterrissage
... l'important, c'est pas la chute, mais l'atterrissage ! ...

Comme le décollage, la phase d'atterrissage comporte certains risques. Le pilote veillera à aligner son aile face au vent soufflant au sol ; là aussi, un léger vent de face facilite le ralentissement de l'aile et diminuera la course de décélération. Un petit vent de 10 km/h. nous permet déjà de se poser en marchant et tout en douceur.

(... huit, tu te relèveras) Dans la phase d'approche (volte d'atterrissage), le pilote et le passager passeront de la position assise à la position debout (l'inverse du décollage), afin de se préparer à courir.

(... neuf, tu te poseras) Après une prise de vitesse, le pilote ralentira progressivement l'aile, afin de se poser le plus délicatement possible et retrouvez le plancher des vaches en douceur.

(... et dix, tu payeras) Voilà, il ne reste plus qu'à se remettre de toutes ces émotions, donner un petit coup de main au pilote pour plier son aile et passer à la caisse pour recevoir le billet de passage dûment rempli.

 

 

Les types de vols
... version rapace ou plutôt mouette ...

Il existe plus ou moins trois manières de voler en parapente. Chacune de ces manières comportent des avantages et des inconvénients. Chacun choisira un type de vol en fonction de ses envies et de ses objectifs. Lisez la rubrique ci-dessous "Quelques précautions" et consultez aussi les pages Où çà ? et Quand ? de notre site, pour obtenir plus d'information sur la manière de pratiquer ce sport.

> Le plané

Cette manière consiste à se laisser glisser dans un air stable en décollant depuis un point culminant. Ce type de vol, plutôt "basique", procure une sensation de plénitude et permet de contempler le paysage sans se soucier des conditions météo. C'est le vol typique du matin ou d'automne et d'hiver. Pour profiter un maximum de ce type de vol, il faudra monter le plus haut possible, afin que le vol dure le plus longtemps. En règle général, on peut envisager un vol d'environ 10 à 15 minutes pour un dénivelé de 1000 mètres.

> Le vol thermique

Certainement la finalité du vol en parapente !  Cette manière consiste à imiter le vol des rapaces en se jouant des ascendances thermiques, afin de prendre de l'altitude. Lorsque les conditions sont réunies, il est possible de se déplacer sur plusieurs kilomètres et de transformer le parapente en un moyen de transport "écologique". Le but du jeu consiste à chercher une ascendance, puis transiter vers une autre et ainsi de suite. Dans ce type de vol, l'aérologie devient beaucoup plus présente. L'élément invisible dans lequel nous nous mouvons devient plus perceptible et les sensations augmentent. C'est le type de vol que l'on rencontrera au printemps et en été. Le vol peut durer des dizaines de minutes, voir des heures !

> Le soaring

Cette manière consiste à imiter le vol des oiseaux des régions côtières en s'appuyant sur le vent créé par une falaise ou une butte. Lorsque les conditions sont parfaites, ce type de vol s'apparente au plané de par la stabilité, avec en plus, la possibilité de se déplacer le long du relief. On retrouve ces conditions en bord de mer ou dans quelques endroits dans les terres, lorsque les conditions météos sont au rendez-vous. Là aussi, si le vent reste stable, le vol peut durer plusieurs minutes et le but du jeu consiste à faire des aller-retour le long du relief. En dehors du bord de mer, le soaring se combine souvent avec le vol thermique et devient ainsi thermo-dynamique ; une déclinaison de ces deux types de vol.

 

 

Quelques précautions
... il vaut mieux prévenir que guérir ...

> Oui, mais j'ai le vertige !

Non, il ne faut pas croire tout ce que l'on dit ; cette sensation disparaît dès que nos pieds ne sont plus en contact avec le sol. Un premier vol sur un site n'offrant pas immédiatement beaucoup de vide après le décollage est idéal pour faire un petit vol d'initiation (consultez les rubrique Où çà ? et Combien ?).

> C'est vrai qu'on peut être malade pendant le vol ?

Lors de vols thermiques (prise d'altitude dans des ascendances), la vitesse de montée et de descente, ainsi que la rotation peuvent être importants et entraîner des sensations d'accélérations identiques à celles ressenties dans un ascenseur, sur une balançoire ou dans une installation de fête foraine ; pour les personnes sujettes à des nausées typiques à celles rencontrées en voiture ou en bateau, nous mettons à disposition de nos passagers, un chewing-gum ou un médicament contre les nausées (Trawell), afin de ne pas gâcher le vol et profiter un maximum de cette expérience.

 
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